Les femmes aussi sont infidèles. Les statistiques le démontre et les sondages le confirme : chaque fois plus de femmes reconnaissent être infidèles et avoir fais des rencontres extraconjugales.
Elles assument leur quête du bonheur en passant par des relations infidèles et parfois avec un homme plus jeune (phénomène cougar).
Dès les débuts du christianisme, l’épouse infidèle était sévèrement punie. Encore de nos jours, dans certaines cultures orientales, le recours au châtiment physique, dans le cas d’infidélité est encore appliqué. En Occident, au lendemain de la seconde guerre mondiale et du droit de vote récemment acquis, un certain sentiment d’indépendance et d’autonomie commence à faire jour chez « la femme moderne ». L’accès au marché du travail et les évènements de mai 1968 ont été des étapes importantes. Depuis notre perspective historique nous savons aujourd’hui qu’au lieu « d’accès au marché du travail » il faut en fait parler d’une véritable mise au travail des femmes et d’un renversement de régime organisé de l’étranger plutôt que « d’évènements ». Outre son indépendance, cette mise au travail de la femme a eu plusieurs conséquences dans nos patrons et formes de vie, par exemple : • La femme travaille, perçoit des revenus et donc… doit maintenant payer des impôts • Les enfants se retrouvent plus de temps séparé de l’unité familiale • La famille est chaque fois moins homogène
• L’épouse, mère de famille passe plus de temps hors de chez elle, etc.
D’un point de vue anthropocentrique, qui voudrait mettre sur un même plan de conscience l’Homme et l’animal, on entendra ceux qui défendent la polygamie en argumentant que seulement 3% des mammifères sont monogames. Alors pourquoi pas nous, bien sûr ? À en croire Freud, nous serions tous des refoulés polygames. Tout cela ressemble à une justification scientifique au problème de l’infidélité humaine. Depuis ce point de vue, nous aurions donc presque tous -hommes et femmes- des tendances à l’infidélité conjugale. Cette argumentation est pourvue d’une inquiétante connotation déterministe.
Une épouse se sentira-t-elle plus émancipée et libre si elle trompe son mari ?
On comprend bien là le saugrenue de la question. Relier ces deux phénomènes pour en faire un thème de société, est tout aussi aberrant !